La grande majorité de nos concitoyens rejettent la réforme des retraites concoctée par la droite. C’est ce que mesurent toutes les enquêtes, les défaites de la droite lors des élections partielles ainsi que les manifestations qui se sont succédées, la dernière réunissant deux millions de personnes. La riposte ne prend pas de vacances : les initiatives et les signatures de pétitions se multiplient tout cet été. Face à l’entêtement du gouvernement, les salarié-es, les jeunes, les retraité-es se donnent rendez-vous pour les grandes manifestations du 7 septembre prochain.
Nicolas Sarkozy l’a confirmé lors de l’heure qu’il s’est octroyée sur France2, il ne veut pas entendre l’hostilité des françaises et des français à sa réforme des retraites injuste. La fin de la retraite à 60 ans est programmée avec le report de l’âge légal de départ à 62 ans et à 67 ans pour ceux qui n’ont pas cotisé le nombre d’années suffisantes. La droite veut mettre en pièce une conquête majeure pour laquelle les salariés ont cotisé toute leur vie. Alors que les banques et les marchés financiers, responsables de la crise financière sont portés à bout de bras à coups de centaines de milliards d’euros, la pression la plus abominable est mise sur les salarié-es, sur celles et ceux qui espéraient pouvoir avoir du temps pour eux, pour leur famille et non plus sous l’autorité d’un employeur.
Ouvrir un débat public avec les français ? Consulter les syndicats ? Discuter au Parlement ? Des futilités pour Nicolas Sarkozy quand le MEDEF et ses amis du patronat ont déjà dit ce qu’ils exigeaient. Huis clos pour les travaux des députés de la Commission des affaires sociales, procédure accélérée, temps limité à 50 heures de débat, campagne publicitaire à la télé et la radio, dans les journaux... le gouvernement n’a négligé aucune procédure pour tenter d’imposer un texte aux conséquences terribles pour l’immense majorité des françaises et des français.
Les député-e-s communistes, républicains et du parti de gauche, déposeront une proposition de loi qui, tout en rétablissant la justice sociale, assurerait également un financement dynamique du système de retraite.
1. Désintoxiquer notre économie de la finance : contribution des revenus financiers des entreprises à un taux de 9,9% soit 30 milliards de recettes supplémentaires. Cotisation additionnelle des entreprises qui favorisent la financiarisation au détriment de l’investissement et de l’emploi.
2. Favoriser l’emploi et les salaires : majoration de 10% des cotisations des entreprises de plus de 20 salariés dont le nombre de salariés à temps partiel est supérieur à 20% et suppression des exonérations au titre des heures supplémentaires : 25 milliards de recettes supplémentaires.
3. Promouvoir la justice sociale : suppression du bouclier fiscal et augmentation des contributions des revenus issus de l’intéressement, des bonus et stock-options.
Les communistes mettent ces propositions dans le débat public pour faire grandir l’exigence d’une autre réforme. Nous avons été des millions au mois de mai pou dire notre inquiétude devant les projets gouvernementaux. Soyons plus nombreux, le 7 septembre, pour dire notre résolution à mettre en échec une réforme injuste, inefficace et exiger une autre réforme.
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Dernière mise à jour : lundi 27 novembre 2023