C’est une véritable marée humaine qui s’est propagée ce mardi 7 septembre à travers tout le pays. Par millions, les Français viennent d’opposer un véritable veto citoyen à la réforme des retraites présentée par le gouvernement.
La participation massive aux manifestations, le double de celle de juin, est une véritable humiliation pour le pouvoir. Un pouvoir qui n’a pourtant pas ménagé ses efforts pour vendre à l’opinion publique une réforme impopulaire soutenue seulement par le patronat. Ce soir, c’est un gouvernement affaibli, courant après la mobilisation, qui se doit d’entendre la colère populaire. Le pouvoir doit retirer sa réforme au plus vite. Tout autre attitude serait vécue comme une insoutenable provocation. D’autres solutions existent pour financer la retraite à 60 ans, comme l’ont montré les députés communistes dans leur projet de loi alternatif.
Sarkozy a dit du bout des lèvres qu’il entendait les manifestants mais qu’il ne reviendrait pas sur l’essentiel de sa réforme. C’est donc le jeudi 23 septembre prochain que nous lui redirons à notre tour que, tout comme lui, nous ne lâchons rien.
C’est une mobilisation historique à laquelle nous avons assisté aujourd’hui dans les rues de France.
Devant ce raz-de-marée, Eric Woerth, présent sur le journal télévisé de TF1, n’a apporté aucune réponse aux exigences exprimées par les Français. Il a avoué avoir perdu la main sur le dossier et annonce que c’est Nicolas Sarkozy qui s’exprimera demain en Conseil des Ministres.
J’alerte donc solennellement le Président de la République : « vous ne pouvez pas ignorer la colère qui a gagné le pays. Les fondements de la réforme que l’Élysée s’entête à imposer qui sont aujourd’hui massivement rejetés ».
2010-2024 © Parti Communiste Français - Section d’Annonay - Tous droits réservés
Ce site est géré sous SPIP 2.0.2 [13532] et utilise le squelette EVA-Web 4.0 beta 2
Dernière mise à jour : lundi 27 novembre 2023