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Publié : 18 février 2011

L’ENTREPRISE … de qui ? pour qui ? pour quoi ?

Pour satisfaire les actionnaires les entreprises ne reculent devant rien. Iveco brade sa filière industrielle. Canson délocalise. Inoplast dégraisse et embauche des intérimaires. GPV triche pour licencier. SPPP07 ferme.

Le gouvernement les aide avec le chômage partiel, les exonérations de charges sociales, les primes. Et il casse la sécu ; les retraites, les services publics…

Sur les lieux de travail l’exploitation capitaliste durcit. Il faut faire plus, mieux et plus vite, avec moins. L’individualisme casse les solidarités. Marx appelait ça « la lutte des classes ». Mitterrand voulait la paix des classes. Le Medef parle de modernisme, de compétitivité…

Le capitalisme ne marche pas. Même Sarkozy le dit et parle de l’humaniser. Peut-on continuer à laisser quelques hommes gérer le monde ? Non. Des peuples, en Amérique Latine, explorent et font fonctionner d’autres voies. Les Tunisiens aussi, Sarkozy ne les avait pas compris… comme il n’a rien compris aux manifs sur les retraites en France. Et maintenant l’Egypte se soulève…

Les communistes ont toujours travaillé au rassemblement des citoyens. Pensez à la Résistance, au Front Populaire, aux luttes contre les guerres coloniales.

L’entreprise est un bien collectif. La richesse qu’elle produit est le fruit du travail, de votre travail.

Les salariés ne doivent pas se tromper d’adversaires. Par exemple sous des discours revendicatifs le Front National cache ses propositions économiques qui plaisent aux patrons. La droite et les sociaux démocrates multiplient les cadeaux aux riches. L’écologie capitaliste existe bel et bien, hélas ! Le chômage est dû à la recherche du profit maximum… pas aux immigrés chassés de leurs pays exploités par le néocolonialisme.

Et si Marx avait raison quand il disait « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »

D’accord on peut moderniser le slogan. Des manifestants l’ont fait en criant : Je lutte de classes… et ça peut même se conjuguer : tu luttes de classes, il, elle, nous, vous, ils, elles…

Serge Plana