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Publié : 7 juillet 2011

D’autres solutions pour G.P.V.

Aujourd’hui l’entreprise GPV se trouve en situation de redressement judiciaire.

Cette Entreprise annonéenne emploie à ce jour 250 salariés dont 180 en production. Depuis le 26 mars 2010, le site ardéchois est menacé de fermeture.

Nous déplorons la dépense inconsidérée qui a été décidée en partie par le groupe CREDIT MUTUEL notre actionnaire principal. En effet deux millions d’euros ont été lâchés dans le cabinet « Prosphère » supposé rentabiliser notre groupe. Cet argent aurait pu être utilisé autrement, investi dans du matériel nouveau par exemple.

Aujourd’hui nous ne pouvons que constater l’échec cuisant de cette démarche.

Notre incompréhension est grande quant à la politique de cette banque, car le crédit Mutuel est la banque de nombreux salariés, d’associations, de comités d’entreprises et d’organisations syndicales dont la CGT. Les élus CGT de GPV Davézieux soutenus par l’UL d’Annonay appellent au boycott de cette banque.

Le site de Davézieux peut vivre, et il a les savoir-faire, les compétences nécessaires.

Une expertise industrielle financée par le FRAU (Fond Régional Action d’Urgence) avec le soutien de François Jacquart Conseiller Régional et Christiane Puthod Vice Présidente Régionale chargée de l’emploi et du dialogue social, à la demande de la CGT, tend d’ailleurs à le démontrer.

Encore faudrait-il pour cela que les dirigeants actuels pensent à aller vers une diversification de la production. Mais le veulent-ils vraiment ?

Internet contribue à réduire le volume d’enveloppes sur le marché, mais internet est à l’origine de nouveaux et nombreux besoins, notamment dans l’impression numérique et l’envoi de petits colis, CD, DVD, de livres ... Trop d’entreprises annonéennes ont déjà fait les frais de délocalisation ou de licenciement boursier.

D’ores et déjà, un rendez-vous est programmé le 12 juillet 2011 au Tribunal de Commerce où ce jouera l’avenir de GPV. Le soutien de la population est indispensable.

Mickaël Corompt, militant CGT.