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Publié : 11 avril 2012

Mobilisation payante pour les salariés de Plastic Omnium Composite (ex INOPLAST)

Comme chaque année, à cette époque se tiennent les négociations de salaire dans les entreprises. Préférant distribuer des bénéfices aux actionnaires et s’octroyer une augmentation démesurée, le patronat rechigne à augmenter les salaires des travailleurs qui sont pourtant à l’origine de la création des richesses.

C’est ainsi qu’en deux années, Burelle, patron d’OMNIUM PLASTIC, 7ème fortune de France, a doublé son salaire annuel passant de 1,4 a 2,8 millions d’euros mais refuse la hausse de 5% demandée par les représentants CGT et CFDT des salariés des sites de production de Andance, St Désirat et Félines. Les propositions de la direction et son attitude pendant les négociations n’ont pas permis de trouver un accord satisfaisant et la mobilisation s’est avéré indispensable.

La grève a démarré le 20 février. Malgré la présence d’une armée de gros bras recrutée illégalement par la direction, le blocage s’est mis en place et les salariés ont démarré la grève. Refusant de négocier, la direction elle a demandé immédiatement un constat d’huissier et à envoyé des lettres de convocation pour entretien préalable à licenciement aux représentants des salariés.

Devant la mise en demeure du tribunal de Privas, les grévistes ont dû lever le blocage des sites mais la plupart des salariés ont continué la grève et la production n’a pas repris .

Le vendredi 24, après 5 longs jours de conflit et de simulacre de négociation, la direction a plié devant la détermination des grévistes. La lutte à permis d’obtenir 2.8% d’augmentation générale pour le 1er et 2ème collège et de passer la prime annuelle de 260€ à 620€.

Ce conflit démontre une fois de plus que la mobilisation des salariés est indispensable pour faire face aux basses méthodes du patronat largement soutenu par ce gouvernement dont les jours sont comptés.

Joël Raffard