Vous êtes ici : Accueil du site > Divers Articles > Ni chômage, ni précarité, mobilisation !
Publié : 13 décembre 2012

Ni chômage, ni précarité, mobilisation !

Plus de quatre millions de chômeurs dans notre pays, et 10 fois plus au niveau de l’Europe. La politique d’austérité engagée au niveau français comme dans toute l’Europe, au nomde la compétitivité, conduit à réduire le niveau de vie des populations. La réduction desbudgets engage une spirale infernale, réduisant les débouchés et augmentant le niveaudu chômage de façon dramatique.

Les chômeurs, les salariés, les retraités vont payer plusieurs fois cette crise.

➜ La hausse de la TVA va vite représenter un poids supplémentaire surtout pour lesbas revenus ;

➜ La réduction des services publics, liée à l’austérité votée dans le cadre du budget à l’assemblée nationale rend plus difficile la vie quotidienne ;

➜ Les difficultés pour se soigner vont augmenter, à travers le coût des mutuelles et les dépassements d’honoraires, les médicaments, lunettes et soins dentaires non remboursés, la hausse du forfait hospitalier.

➜ Les budgets sociaux vont vite se trouver remis en cause dans les villes, départements, régions, pour réduire le déficit public ;

➜ Les objectifs de la compétitivité, au nom du « coût » du travail, remettent en cause les acquis des salariés et pèsent sur tous.

On nous propose aujourd’hui l’Allemagne comme exemple à suivre. Mais la politique menée là-bas par les plans Hartz successifs et leurs contrats de travail forcé à 1 euro de l’heure, se sont traduits par un accroissement des inégalités et un taux de pauvreté important.

Le patronat et les actionnaires, pour continuer à amasser un maximum de profits, licencient, précarisent, délocalisent en opposant et en divisant les salariés entre eux : ils veulent nous faire payer leur crise, celle de l’argent roi en nous culpabilisant sur la compétitivité et le « coût du travail ». Le coût, ce n’est pas le travail, c’est le capital : depuis 10 ans, la part des richesses créées par les travailleurs qui va dans la poche des actionnaires a été multipliée par 2 !

Une alternative à cette politique du pire est possible !

Les propositions du Front de Gauche peuvent nous sortir de la crise et abolir la précarité :

➜ La réduction du temps de travail pour créer les emplois et s’attaquer au chômage

➜ La création d’une sécurité sociale du travail garantissant une continuité des revenus et des droits tout au long de la vie. Tout revenu devra être supérieur au seuil de pauvreté (800 euros par mois pour une personne seule),

➜ La lutte contre le chômage nécessite une loi et des droits pour interdire et empêcher les licenciements ➜ Abolir la précarité passe par la ré-affirmation du CDI à temps plein comme principe : taxation et limitation du recours aux contrats précaires, encadrement des stages, droit automatique au passage à temps plein pour les salariés à temps partiel.

➜ Titularisation de tous les précaires de la fonction publique.

➜ Création d’un statut social pour tous les jeunes permettant leur autonomie.

➜ Ouverture des droits aux allocations chômage dès le premier mois de travail, arrêt des dispositifs de contrôle social sur les chômeurs mis en place à Pôle Emploi, fin des radiations.

Chômeurs, jeunes précaires, salariés, retraités, licenciés boursiers ou économiques, mobilisons-nous ensemble pour sortir du chômage et de la précarité ! D’autres perspectives sont possibles !

Le Front de Gauche propose d’engager, partout, la lutte pour l’emploi et contre l’austérité !

www.placeaupeuple2012.fr