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Publié : 8 février 2013

NOUS ATTENDONS LA FIN DU MONDE …CAPITALISTE

Notre monde est pris aujourd’hui dans une nuée de combats et de mouvement sociaux. Les patrons frappent, insultent, licencient. Les banques étranglent. L’Etat renonce. Mais de ce tourbillon de luttes, dans un ciel déchiré par l’imagination des hommes, surgiront bientôt, lumineux et implacables : les 4 cavaliers de l’Apocalypse !

Et le premier cavalier frappera ! Interdiction des licenciements boursiers. Obligation de reprise d’une entreprise viable.

Nous voulons un loi qui interdise à un patron de baisser le nombre de ses salariés pour augmenter le nombre de ses dividendes. Aujourd’hui, non seulement la direction d’une entreprise est libre de fermer un site encore viable, mais elle a aussi le pouvoir d’empêcher ou de retarder sa reprise par la puissance publique ou un autre investisseur, pour empêcher toute concurrence. Nous voulons une loi qui l’oblige à céder son entreprise à un repreneur si celui-ci propose un projet économique viable.

Et le deuxième cavalier frappera ! Pôle financier public et de nouveaux crédits d’intervention pour l’emploi et la formation.

Aujourd’hui, les petites entreprises sont aux mains de groupes bancaires qui les font plier sous le poids d’intérêts financiers exorbitants, quand les multinationales bénéficient de tout un régime de faveurs. Nous voulons un pôle financier public qui pratique une politique sélective de crédit, favorisant systématiquement les entreprises, et notamment les TPE-PME, qui créent de la richesse, de l’emploi et développent la formation de leurs salariés. Au contraire, les entreprises privilégiant les profits individuels seront pénalisées et seront ainsi forcées de contribuer à l’effort commun.

Et le troisième cavalier frappera ! Le SMIC à 1700 € C’est une mesure d’urgence.

Et le quatrième cavalier frappera ! La 6e république

une nouvelle conception de la République et de l’égalité. Depuis des années, la République est malade. Elle souffre des politiques libérales mises en oeuvre, des divisions, des discriminations, des droits bafoués -dans la cité et l’entreprise- des promesses non tenues… La République n’a que faire d’une nouvelle fuite en avant dans le présidentialisme. Elle a besoin au contraire de liberté, d’égalité, de fraternité, d’un souffle nouveau, démocratique et citoyen.

Ces cavaliers, c’est vous, c’est nous, c’est le peuple debout qui refuse la loi du plus fort. Avec le Parti Communiste Français, avec le Front de Gauche, faisons ensemble l’apocalypse du monde capitaliste.