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Publié : 8 janvier 2014

12€ par mois, LA BELLE AFFAIRE !

« C’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches ». Cette phrase de Victor Hugo résonne en cette fin d’année 2013.

L’enfer des pauvres ?

12 euros, c’est donc le montant de la revalorisation mensuelle du SMIC pour une personne travaillant à temps plein. Ou 10 centimes de l’heure pour ceux qui sont à temps partiel. Une « revalorisation » minimale qui sera instantanément absorbée par la hausse de la TVA à partir du 1er janvier. Ceci à l’heure où un nombre croissant de salariés, et principalement de salariées, sont payés au SMIC lequel concerne plus de 3 millions de personnes.

Le paradis des riches ?

Alors qu’on accorde en décembre 2013, royalement 1,1% d’augmentation aux smicards, les 500 plus grandes fortunes de France ont prospéré au rythme annuel de + 25% en 2012 ! Gagnant ainsi en valeur quelque 66 milliards d’euros en un an, pour atteindre 330 milliards d’euros au total, principalement en « biens professionnels » (39%) et en « actifs financiers » (28%), ceux là même que le travail des smicards notamment, leur permet d’accumuler.

Souvenons-nous aussi que 4758, c’est, en années de Smic net, la fortune du moins riche des 500 plus fortunés classés par Challenges, soit 64 millions d’euros.

Le gouvernement est enfermé dans sa logique dévastatrice de baisse du coût du travail et de défense des profits des entreprises qu’il confond avec leur compétitivité. Il fait semblant d’oublier que les entreprises sont exonérées de cotisations sociales patronales pour les salaires versés au SMIC. Des années d’austérité montrent pourtant que cette politique est un cercle vicieux.

Un SMIC à 1700€ c’est possible !

Nous proposons de remonter le salaire de chaque premier échelon des grilles de classification des différentes branches du public et du privé. Au total la hausse du Smic brut à 1700€ représenterait un effort salarial compris entre 60 et 81 milliards d’euros par an. Un montant qui peut paraître énorme mais qui se retrouvera dans le circuit économique, notamment au travers de la consommation, principal moteur de la croissance tricolore