Vous êtes ici : Accueil du site > Articles CommVal d’AY > 1000 MILLIARDS DE DOLLARS DE DIVIDENDES : LE CASSE DE L’ANNÉE
Publié : 14 mars 2014

1000 MILLIARDS DE DOLLARS DE DIVIDENDES : LE CASSE DE L’ANNÉE

C’est le journal économique Les Echos -journal pas vraiment classé à gauche ! - qui le révèle : les dividendes versés aux actionnaires dans le monde ont dépassé, en 2013, 1 000 Milliards de dollars. De 2009 à 2013, ils ont progressé de 43 %.Quels salaires ont progressé dans cette proportion ? La France, avec ses 50 Milliards en 2013, est le 3ème pays le plus "généreux" en dividendes dans le monde. Qui avait dit : mon ennemi c’est la finance ? Dans le même temps, les politiques d’austérité continuent de saigner les Français et les Françaises comme les autres peuples d’Europe et du monde.

Casino Les niveaux de rétribution du capital retrouvent gaillardement leur niveau d’avant la crise. La croissance n’étant pas au rendez-vous, d’où peut venir l’argent versé aux actionnaires ? la précarité explose, les salaires stagnent, voire baissent sous la pression du patronat, plus de cinq millions de nos concitoyens-nes sont au chômage, les niveaux d’investissement dans les entreprises sont toujours très faibles. Tout ceci est bien la preuve, pour qui veut bien la voir que cet argent est pris dans les poches des travailleurs. Le travail crée la richesse, le capital crée les riches.

Danse avec les loups Alors qu’il faudrait changer de logique, François Hollande et son gouvernement poursuivent dans la même voie. Leur pacte de responsabilité c’est encore des cadeaux au patronat : 30 Milliards de cotisations familiales en moins d’un côté, 20 Milliards de crédit d’impôt de l’autre, et ceci sans contrepartie, "à la bonne franquette". Qui peut espérer, au vu des chiffres cités plus haut, que cet argent ira à l’emploi, aux salaires, à la formation et aux investissements ?

Autant en emporte le vent Nous connaissons l’histoire de l’homme qui tombe du gratte-ciel et qui se dit à chaque étage : jusqu’ici tout va bien. Après la crise des subprimes, tous les chefs d’Etat avaient juré "plus jamais ça" : le système bancaire avait été renfloué avec l’argent public certes mais "les grandes réformes pour encadrer la finance" avaient été prises, nous disait-on. Pourtant, ça recommence ! La richesse produite, au lieu de servir les salariés ou l’investissement est de nouveau hyper ponctionnée par le capital. On va droit dans le mur car les Etats ayant creusé leurs dettes en payant la crise, n’auront pas les moyens de recommencer.

La finance a un coût économique, environnemental et social. Il est urgent de changer de logique, de remettre l’humain au cœur de l’économie. C’est tout le sens des propositions du Parti Communiste et du Front de Gauche.

Comm Val d’Ay