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Publié : 29 février 2016

LE VAL D’AY PEUT ETRE FIER DE SON BILAN

Après la réforme des régions, applicable au 1 er janvier 2016, qui devenues 13 au lieu de 21 (loi NOTRe (Nouvelle Organisation Territoriale de la République), c’est au tour des Inter communautés de communes de fusionner. Ces fusions sans cohérence avec les bassins de vie, au risque de vider les communes de leur compétences en ne corrigeant pas les inégalités de territoire, minent le fondement de notre pacte républicain.

Pour ce qui est de la communauté des communes du Val d’Ay, le préfet propose dans le cadre du schéma de coopération, une nouvelle communauté de communes de plus 19000 habitants en regroupant les 31 communes du Val d’Ay, du pays de Saint Félicien et de Lamastre.

Ce nouveau découpage territorial est l’expression même de la concurrence et de la compétitivité des territoires dans le cadre national et européen . Il a été décidé selon des critères qui relèvent plus des intérêts politiques que d’une réelle cohérence territoriale. En réduisant les lieux de décision, on éloigne toujours plus le citoyen des lieux de proximité. Au moment ou la DGF ( Dotation Globale de Fonctionnement ) est en baisse pour nos communes, comment les gérer si ce n’est en augmentant les impôts locaux ou diminuer les prestations.

La majorité de communes du Val d’Ay est opposée à ce regroupement et souhaite rester telle quelle. Aux référendum d’Ardoix et Quintenas, les habitants se sont prononcés pour rejoindre Annonay en pensant avoir plus d’avantages. L’unité doit l’emporter sur les querelles qui ont fait la une des médias en laissant de coté les problèmes de fond car en dernier ressort, c’est le Préfet qui décidera.

Le Val d’Ay peut-être fier de son bilan : déchetterie de St Alban d’Ay, crèche de St Romain d’Ay, aménagement de la zone industrielle de Munas et l’installation de nouvelles entreprises, office du tourisme de Satillieu et Lalouvesc, zone artisanale de Chizaret à Quintenas... Ce sont bien nos impôts et subventions qui ont permis ces réalisations.

L’éclatement de notre communauté mettrait en difficulté les autres communes restant attachées au Val D’ay car se serait gâchis d’aller à Lamastre. Espérons que le Préfet statuera dans ce sens.

Pour nous : communes, départements, régions doivent coexister avec des compétences identifiées et des outils de coopération ainsi que des moyens pour agir en faveur de projets partagés.

La décentralisation se doit d’être au service de nos concitoyens en fonction du principe de proximité qui renforce notre démocratie locale.

Robert Chazot