Les communistes de la section d’Annonay/Satillieu/Serrières
vous invitent à une
REUNION PUBLIQUE Le 27 JUILLET 2015 à 18 heures Salle du GOLA avenue de l’Europe, Annonay
avec CECILE CUUKIERMAN sénatrice de la Loire, chef de file des Communistes
pour débattre du programme et discuter de la stratégie pour les Elections Régionales des 6 et 13 décembre 2015
VENEZ NOMBREUX
Les communistes sont déterminés à faire en sorte qu’une politique alternative de gauche soit menée dans la région AUVERGNE RHONE ALPES pour les six prochaines années. Parler de politique de gauche c’est la nécessaire mobilisation des moyens et des politiques pour une transformation sociale afin de dépasser l’ordre existant. Les dégâts sociaux et environnementaux de la crise, la souffrance des femmes et des hommes, nous révèlent l’urgence à agir. Nous proposons un pacte régional articulé autour de 5 axes :
LA DEMOCRATIE
Le pays est dans une crise démocratique gravissime : déni du parlement (49-3), abstention massive, réforme territoriale… Les citoyens ne croient plus en la capacité de la politique à changer leurs vies. Proposons de placer la région au service du progrès démocratique, en remettant les habitants au cœur des décisions publiques :
multiplier les possibilités d’expression et de participation de la population créer des relations de partenariat entre les communes, les départements et la région valoriser, associer les syndicats, les associations…
L’EMPLOI
La grande région est touchée de plein fouet par les destructions d’emplois, traversée de part et d’autre par le chômage mais aussi par les luttes pour l’emploi. Proposons de placer la région au service de l’emploi :
fixer des critères d’intervention économique pour le progrès social, la transition écologique et la démocratie sociale, pondérer les aides régionales à l’activité économique en fonction des avantages dont les entreprises bénéficient (crédits d’impôts, aides d’autres collectivités…), supprimer les aides à l’investissement dans les lycées privés.
L’ECOLOGIE
Le capitalisme, fondé sur l’exploitation du travail humain et des ressources naturelles, conduit l’humanité à sa perte. Nous devons placer la région au service de l’amélioration de l’environnement en luttant pour la transition écologique :
rénovation énergétique des 520 000 logements sociaux dans les 10 ans et construction de 200 000 nouveaux, développement de l’agriculture paysanne, biologique et des circuits courts de distribution, critères d’intervention dans le développement économique pour soutenir la transition énergétique.
L’EGALITE
Face aux désespoirs suscités par les renoncements du gouvernement qui ne produisent que hausse du chômage, baisse du pouvoir d’achat, concurrence entre les territoires et les individus, proposons de mettre la région au service du progrès social, en étendant à toute la grande région ce qui se fait de mieux dans l’une ou l’autre, mais aussi : tarif social dans les cantines des lycées, gratuité des transports scolaires, conclure toute formation qualifiante par un diplôme reconnu d’Etat, sortir la formation du marché concurrentiel (service public), un plan régional des services publics pour assurer leur présence sur tout le territoire, les étendre, les améliorer, refuser l’ouverture à la concurrence des TER ; refuser le report du rail vers la route, réouvrir la rive droite du Rhône au service voyageurs, de Lyon à Nîmes. développer tous les territoires de la région et pas seulement les métropoles.
L’EMANCIPATION
La baisse de la dépense publique qui concerne l’ensemble du service public, l’école, la santé, le logement, est aussi imposée aux collectivités par la baisse des dotations de l’Etat. Nous continuons de la combattre d’autant que par leur travail, les habitants de notre région créent chaque année 230 milliards d’euros de PIB. Proposons de mettre la région au service du développement humain avec deux priorités : augmenter les moyens pour les lycées, la formation professionnelle, les transports, accroître le soutien à la culture.
UNE GESTION DE RUPTURE
Nous devons refuser l’austérité dans son principe et dans les logiques qu’elle impose aux collectivités territoriales : casse des services publics, privatisations, baisse des investissements, concurrence… La gestion des budgets régionaux doit donc être en rupture avec ce dogme libéral du recul de l’action publique. Inventons au contraire une gestion innovante, en plaçant l’habitant et les territoires au cœur d’un projet de progrès humain.
Aujourd’hui le transport ferroviaire est divisé en 2 parties : la SNCF, et RFF. Le projet de réforme prévoit la création de 3 EPIC (Etablissement Public à Intérêt Commercial) distinctes : une EPIC mère qui chapeauterait les 2 autres, une EPIC réseau (en charge des infrastructures) et une EPIC mobilité (en charge de l’organisation des transports).
Ce qui ne va pas dans ce projet :
Le gestionnaire du réseau et le transporteur sont dans ce projet de loi toujours séparés. Ce serait 2 entreprises distinctes ayant chacune leur propre conseil d’administration, des contrats distincts avec l’Etat, une production séparée qui ne permettra pas d’assurer un transport ferroviaire de qualité tout en réalisant les travaux nécessaires sur les voies. De ce fait les dysfonctionnements qui sont à l’origine du mécontentement des usagers et des autorités organisatrices (état, régions) ne seront pas résolus mais accentués.
La dette issue des décisions politiques sur des investissements (création de Ligne à Grande Vitesse) reste en l’état et d’autre part rien dans ce projet de réforme ne règle le financement des travaux indispensables pour remettre le réseau ferré à niveau. Il manque 2 milliards d’euros pour réaliser les investissements nécessaires. Ce poids financier repose donc uniquement sur la productivité des cheminots et sur la tarification des sillons (paiement par la SNCF à RFF, pour l’utilisation des voies). Il n’est pas normal que les cheminots par la réduction récurrente des effectifs (moins 2500 emploi pour l’année 2014), les dégradations continues de leurs conditions de travail et de leur pouvoir d’achat continuent à porter cette charge. Cela affecte considérablement la qualité et la sécurité du transport. Les exemples, souvent médiatisés, ne manques pas pour illustrer ces propos. A ce rythme nous allons vers une réduction des utilisateurs, donc des trains, c’est une spirale du déclin contraire aux enjeux économiques, sociaux et environnementaux.
Dans ce projet de réforme il n’y a aucune proposition relative au transport du fret ferroviaire qui ne cesse de décliner depuis l’abandon du transport des wagons isolés et l’ouverture à la concurrence du privé. Mais en conclusion de la conférence sur le fret ferroviaire (fin 2013 début 2014), certains proposent de subventionner les Opérateurs de Proximité privés, les embranchements des entreprises, les patrons routiers pour mettre leurs camions sur des trains.
Il n’y a rien non plus qui garantisse la pérennité du statut des cheminots. Rien n’empêchera les EPIC d’embaucher hors statuts. Il disparaîtrait ainsi de lui-même, avec le temps, comme cela fut le cas pour France Télécom.
A partir de ce constat, il est évident que le volet social de ce projet de réforme ne peut correspondre aux attentes des cheminots. Au lieu de rassembler les salariés dans un objectif commun afin de réaliser un service public de qualité, on les sépare dans plusieurs entités distinctes. Il y aura plusieurs employeurs, plusieurs directions indépendantes, ce qui n’est pas de nature à identifier la réunification annoncée.
Vincent Dugua
Avec 517 voix et 8,42% la liste regroupant des Communistes, des membres d’ EELV, du Parti de Gauche et des personnes non inscrites dans un parti mais sympathisantes des idées de gauche, a obtenu un élu : Patrice Frappat. Ses colistiers restent mobilisés pour participer à son travail au Conseil Municipal d’Annonay et au Conseil d’aglomération. .
Avant chaque Conseil nous nous réunirons pour étudier les sujets à l’ordre du jour.
Nous remercions les électeurs et électrices qui nous ont fait confiance. Nous souhaitons rester en contact avec ceux qui le souhaitent ; soit lors des réunions que nous organiserons quand des sujets importants pour notre ville et ses habitants seront en discussion ; soit par courrier ou mail aux adresses suivantes :
²- Parti communiste Français – section d’Annonay - rue de Fontanes. Adresse mail : pcfannonay@orange.fr
Vieille expression qui signifie aller de mal en pis, tomber d’un danger en un danger plus grand, de Hollande-Ayrault en Hollande-Valls, du social libéralisme au libéralisme tout court...
Pour savoir ce que pensent les communistes
leurs analyses sur la situation économique et sociale
leurs propositions pour une autre politique
Rien de mieux que de lire L’HUMANITE ou l’HUMANITE- DIMANCHE
Demandez-les à votre marchand de journaux ou abonnez-vous : l’Humanité, service aux abonnés B.P. 580, 60732 Sainte-Geneviève
ou : consultez le site : l’Humanité.fr
Tandis que les citoyens sont occupés par les municipales et leurs suites (puis viendront les européennes) et par leurs propres soucis vu la situation économique , voilà que se mijote dans les milieux dirigeants ( nous, on n’est que les dirigés !) un pacte qui, en nous soumettant au marché états-unien, va bouleverser nos vies, celle des agriculteurs, mais aussi celle des ouvriers et employés (baisse de l’emploi, flexibilité, réduction salaires.. .) et des consommateurs : OGM et diktat sur les normes.
Les médias, bavards sur le temps qu’il fait ou les faits divers répétés à satiété sur les ondes n’en disent mot.
A lire : Dracula contre les peuples, Grand Marché Transatlantique, de Patrick Le Hyaric ( éditions de l’Humanité )
Selon les médias il y trois partis en France (c’est ce qu’ils appellent le tripartisme) : le PS, la droite (UMP,UDI,etc) et le FN. Et les autres ? Le PCF, le Front de Gauche et l’extrême gauche ? Oubliés des médias !
Heureusement pas des électeurs ! Au soir du 1er tour 29 municipalités de plus de 3500 habitants avaient un maire communiste.
Après le 2ème tour on en était à 147 municipalités communistes ou Front de gauche (dont 22 de plus de 30000hab.). Silence des médias (ou presque) ! On a su qu’ils avaient perdu Villejuif mais à peine qu’ils avaient gagné Aubervilliers, Montreuil, Thiers...
Il n’y a pas trois partis en France mais quatre. Et même plus, disons quatre grandes tendances. Les médias ont fait (pour quoi et pour plaire à qui ? ) la promo de Mme Le Pen (combien de fois l’avez-vous vue à la télé, non seulement après mais avant les élections ? (Voir le tableau ci-dessous)).
Et peut-être le peuple des abstentionnistes, à qui ces trois partis médiatisés n’apportaient aucun espoir, serait-il allé voter, au moins en partie, si les médias les avaient informés équitablement de la quatrième possibilité, en leur faisant connaître les positions du Front de Gauche, du PCF,du PG...
Claude Inguenaud
Voilà résumée la démocratie à la Française ! Le service public ne fait pas mieux que le privé ! Et le Parti communiste est la troisième force en nombre d’élus … malgré les pertes. FR3 Rhône Alpes a même invité un FN qui ne sera pas candidat pour débattre de la municipale d’ Annonay. Le PCF, EELV et le PG qui présentaient une liste n’étaient pas invités.
Le communisme n’a jamais existé, pas plus en URSS qu’à Cuba, en Chine ou ailleurs. Le communisme reste un idéal à construire, un monde sans classe sociale,sans état, sans police. On a vécu des expériences bonnes et mauvaises. On ne nous parle que des mauvaises, on assimile le communisme au fascisme. Mais pourquoi les Allemands traquaient-ils les communistes pendant la guerre (voir Un village français sous l’occupation) ? Pourquoi les pays capitalistes sont-ils intervenus comme des terroristes pour descendre les révolutions en Amérique latine ou ailleurs ? Les communistes ont combattu Ben Laden. Ce sont les occidentaux qui l’ont aidé avant de le tuer.
Que veulent les communistes ? Regardez le programme de la liste Annonay à Gauche :
la démocratie participative (refusée par le PS)
des services publics offrant une égalité de traitement et gérés démocratiquement (l’UMP, le PS et le FN n’en veulent pas)
le soutien des luttes ouvrières (ce sont les tanneurs qui ont sauvé la tannerie), le contrôle des aides économiques.
Préserver la planète en réduisant les grandes pollutions (pas seulement celle des voitures diesel)
la solidarité nationale et internationale pour ne pas revivre les colonialismes dévastateurs.
Ils ne sont pas contre la propriété. Ils veulent que les citoyens s’approprient collectivement les grands moyens de productions et d’échanges. (les 80 plus riches possèdent plus que 3 milliards de personnes).
Ils ne veulent plus de ghettos sociaux, mais une mixité sociale permettant de vivre bien sans être traqués par des caméras.
Je suis communiste. Je suis critiquable mais je ne me retrouve pas pas derrière la haine des communistes. La haine de l’Occident est un livre remarquable de Jean Siegler. Il explique ce qui se passe en Bolivie, au Venezuela, en Asie, à Cuba, en Afrique. Partout c’est la soif du profit qui étrangle les peuples.
Je rêve d’un autre monde et il est possible.
Serge Plana
Elections Municipales mars 2014
Liste ANNONAY A GAUCHE
1- Patrice FRAPPAT enseignant 55 ans 2- Véronique NEE aide-soignante 46 ans 3- Denis NEIME enseignant 53 ans 4- Anne- Marie PEREGRIN retraitée 61 ans 5- Romain JARDOT étudiant 22 ans 6- Armelle VINZANT enseignante 40 ans 7- Fernand BONNET retraité 70 ans 8- Cécile BRUNON enseignante 35 ans 9- Michel RABANIT commerçant 57 ans 10- Arlette ROCHE retraitée 65 ans 11- Vincent DUGUA cheminot 40 ans 12- Claire GRANGE aide- soignante 50 ans 13- Laurent CLUT demandeur d’emploi 53 ans 14- Christiane GEBELIN retraitée 67 ans 15- Grégory CHANROND employé commercial 36 ans 16- Fanny VINAS Vendeuse 25 ans 17- Jean-Claude MURANO facteur 57 ans 18- Virginie CLAPERON Formatrice F L E 38 ans 19- Christian ARMISSOGLIO retraité 66 ans 20- Raymonde VIGOUROUX retraitée 69 ans 21- Mohamed GUENNIF enseignant 48 ans 22- Catherine BELGHIT retraitée 57 ans 23- Robert DUPUIS retraité 65 ans 24- Eliane NORMAND retraitée 74 ans 25- Mathieu BONNET agent hospitalier 30 ans 26- Claude INGUENAUD retraitée 78 ans 27- Xavier VINZANT enseignant 41 ans 28- Marie MICHEL retraitée 79 ans 29- Naroun VAN façadier 29 ans 30- Coralie GALLIEN en recherche d’emploi 36 ans 31- Romain GENEST ouvrier 25 ans 32- Camille GLAIZAL auxiliaire vie scolaire 24 ans 33- Mickaël MANDON agent de laboratoire 39 ans
Si vous vous reconnaissez dans ces thèmes à développer vous pouvez rejoindre les personnes engagées dans la constitution de la liste "ANNONAY A GAUCHE !"
PROPOSITIONS POUR UN PROGRAMME MUNICIPAL DE GAUCHE
La gestion publique des services est une garantie pour les usagers des transports, de l’eau, de l’assainissement, des ordures ménagères, des crèches... la gratuité des transports est possible.
L’intercommunalité doit se fonder sur un accord des communes et des citoyens.
La démocratie participative doit vivre par des conseils de quartier dotés de budgets, des réunions d’information.
Face aux baisses des dotations le refus des transferts de charges s’impose.
Le soutien aux luttes salariales contre les fermetures de sites ou de productions, contre les chantages sociaux doit être total. L’économie solidaire mérite de l’aide.
Plus de moyens pour le social s’impose contre la précarité, l(’austérité, la mal vie et pour la solidarité y compris internationale.
La gestion du logement social doit permettre la mixité sociale, la réponse socuiale aux besoins, la qualité de vie dans les cités et quartiers.
Ces premières propositions pour un programme municipal seront à compléter et à discuter au cours des réunions.
L’Accord National Interprofessionnel signé le 11 janvier dernier par le MEDEF et les organisations syndicales CFDT, CFTC et CGC, et refusé par la CGT et FO, a été transposé définitivement dans la loi à l’Assemblée Nationale, c’est une régression sociale et une attaque en règle contre le code du travail.
Les salariés n’ont rien à gagner d’un accord qui satisfait le patronat. Le gouvernement n’a pas accepté les amendements proposés par le Groupe Communiste Républicain et Citoyens lors de la reprise des débats à partir du 14 mai au Sénat.
Cette loi désormais votée telle que, est une aubaine pour les patrons : pour flexibiliser, pour licencier plus facilement. En réintroduisant les accords « compétitivité emploi » défendus par Nicolas Sarkozy, avec « un accord de maintien dans l’emploi » signé par certains syndicats, elle donnera le droit au patron d’une entreprise d’exiger des salariés qu’ils baissent leurs salaires et/ou travaillent plus longtemps, en échange d’une vague promesse de ne pas supprimer d’emplois (on en voit déjà des exemples à Plastic Omnium, IVECO…). Un salarié ne pourrait plus s’y opposer et pourrait être licencié sans possibilité de saisir les prud’hommes.
Cette loi est désastreuse pour les salariés.
Le Sénat dans sa séance du 21 avril a adopté à la hussarde, le projet de loi avec l’accord de nos deux sénateurs ardéchois. en faisant appel de l’article de la constitution qui permet un vote bloqué, sans débats sur les amendements proposés par les sénateurs communistes et autres. Cette décision constitue une première inacceptable, un coup de force contre la démocratie et le monde du travail. Jamais un gouvernement n’aura usé d’une telle arme à l’encontre de sa majorité parlementaire. La veille, le groupe CRC a fait la démonstration qu’il y avait une majorité de gauche au Sénat pour adopter des mesures différentes de celles que veut imposer le patronat.
A l’Assemblée Nationale, la majorité des députés socialistes dont nos 3 députés ardéchois, et Verts ont voté pour, la droite, pour ne pas apparaître d’accord s’est abstenue, seuls les députés de gauche et quelques socialistes et verts ont voté contre.
Contrairement à ce que répètent le MEDEF et le gouvernement, le problème, ce n’est pas le coût du travail, c’est le coût du capital et la domination de la finance.
Le PCF avec les composantes du Front de gauche porte d’autres propositions pour défendre l’emploi :
- Le CDI à temps plein comme norme du travail
-L’interdiction des licenciements et les suppressions d’emplois dans les entreprises en bonne santé financière. un droit de préemption des salariés pour reprendre la production sous les formes coopératives ou d’économie sociale.
- A l’opposé de la précarité généralisée, le Front de Gauche défend une véritable Sécurité Sociale Professionnelle qui garantisse une continuité des droits et des revenus des salariés.
Nous voulons "l’Humain d’abord"
Robert Chazot
Pour des actes mineurs lors de manifestations de désespoir et de colère suite à des fermetures d’usines, des atteintes à leurs droits, des syndicalistes sont lourdement condamnés.
Sébastien Migliore, relaxé en 1ère instance, est condamné en appel pour un jet d’oeuf ayant atteint (ne riez pas) 9 policiers et à 5 ans d’inéligibilité ! Il faut dire qu’il est élu communiste dans sa ville. Bizarre,non ?
Xavier Mathieu (de Continental) relaxé en grande instance, est condamné, le Parquet, ayant fait appel, pour avoir refusé un prélèvement d’ADN
Pierre Coquant est jugé pour distribution de tracts à un péage : aucune dégradation, la société d’autoroute n’a même pas porté plainte : c’est le Procureur de la République qui engage les poursuites. Pierre étant relaxé en 1ère instance le procureur fait appel, comme s’il s’agissait d’un criminel injustement relaxé !
C’était sous Sarkozy. Mais c’est aujourd’hui que 5 militants CGT de Roanne, condamnés pour des tags, sont convoqués, comme des criminels, pour un prélèvement d’ADN pour le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (Fnaeg) auparavant réservé aux pédophiles et aux terroristes !
Ces jours-ci aussi la proposition de loi d’amnistie pour les faits commis lors des mouvements sociaux, proposée par le groupe communiste républicain et citoyen a été revoyé en commission Après son adoption par la gauche sénatoriale, le gouvernement a demandé aux députés de le rejeter !
Les risettes de M. Ayrault à Mme Parisot et les bras ouverts du Président Hollande aux représentants du Patronat laissent un goût bien amer à ceux qui les ont élus !
On constate dans notre société, et malheureusement dans le droit pénal et la Justice, dans la société capitaliste en somme, deux poids et deux mesures :.
Les manifestants poussés par la colère et le désespoir, et qui ne trouvent souvent comme interlocuteurs que des barrages de police, brisent quelques objets : on accuse bien sûr les militants syndicaux et on les condamne et on les inscrit au fichier des criminels ! Des « entrepreneurs » (patrons, investisseurs, capitalistes de tout bord) cassent des usines qui sont le gagne-pain et l’oeuvre des travailleurs, et la richesse de la France : aucun tribunal ne les condamne. La morale, si.
Claude Inguenaud
A peine arrivé au pouvoir ce gouvernement a envoyé une dizaine de ministres à l’université d’été du MEDEF, immédiatement suivi de l’épisode dit "des pigeons" où il a commencé à faire des cadeaux au patronat.
* SMIC revalorisé de moins du prix d’une baguette de pain
* coupes dans les dépenses pour l’année 2012 de 60 milliards d’euros utiles à l’ensemble de la population (services publics, investissements etc...). Dans le même temps les exonérations de toutes sortes pour le patronat ont été maintenues : 162 milliards par an, auxquels le gouvernement a ajouté les 20 milliards avec le pacte Compétitivité/Emploi - mal nommé car il produira au contraire encore plus de chômeurs.
* accord national interprofessionnel (ANI). Ce texte sécurise en fait les licenciements et les employeurs, et fait porter le poids des ajustements économiques aux salariés
*augmentation de la TVA en 2014, qui va passer à 20.5 %
* ponction sur les retraités imposables, de 0.30 % au 1er avril 2013, désindexation des pensions par rapport à l’inflation
* privatisations partielles avec la vente d’une partie du capital de certaines entreprises publiques
* retraites : le gouvernement veut allonger la durée de cotisations, aligner la CSG des retraités sur celle des actifs, désindexer les retraites par rapport à la hausse des prix
* Europe : austérité sans fin : après l’entrée en vigueur du traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) au début de l’année, une nouvelle bombe austéritaire a été trouvée le 20 février avec le conseil européen : deux règlements, accordent davantage de pouvoir de contrôle des budgets nationaux à la commission européenne. C’est une atteinte intolérable à la souveraineté de la France (des Etats plutôt non ?). Les socialistes et les Verts ont voté pour, avec la droite. Les députés du Front de Gauche ont voté contre.
Partout où ces mesures ont été mises en application (Grèce, Espagne, Portugal, Italie, Irlande, Slovénie), elles ont produit des effets dévastateurs pour les peuples en créant de plus en plus de misère, et n’ont en rien amélioré la situation de ces pays à part pour quelques oligarques et exploiteurs.
Seule une relance de l’activité permettra à notre pays de sortir de l’ornière. Cessons de nous laisser berner par la propagande qui veut nous inculquer qu’il est indispensable "se serrer la ceinture" pour sortir de la crise, car notre pays est plus riche qu’il ne l’a jamais été. Il suffirait de prendre les bonnes décisions en appliquant les propositions du programme du Front de Gauche :l’Humain d’abord.
Jean-Noël Wimmer
En effet la commune est la collectivité où la proximité rend la citoyenneté efficace. A Annonay la taille de la ville rend possible la vie de conseils de quartiers avec des budjets participatifs. Une fête des quartiers pourraient donner la cohérence et la solidarité.
C’est par ces élections municipales que seront élus les conseillers communautaires. Le risque est grand d’éloigner les élus des citoyens, de regrouper sans tenir compte des spécificités de chaque commune (on l’a vu à Valence).
Les municipales devraient aussi faire avancer une idée forte : mêmes devoirs, même droits. Et si tous les contribuables locaux pouvaient voter ? Les communistes sont pour.
Quand l’Etat se désengage de tout il incombe souvent aux communes de faire vivre les services publics (eau,assainissement, transports, social, logement...). Les régies sont les formes les plus démocratiques et les moins chères.
Une répartition plus juste des richesses nationales serait nécessaire pour un fonctionnement meilleur. Les communes jouent un rôle capital pour la vie des associations culturelles, sportives, pour soutenir les luttes salariales contre la casse industrielle.
Participez aux réunions du Front de Gauche dans les quartiers, avec l’objectif de rassembler la gauche, toute la gauche sur un contenu de gauche.
La Croze-Beauregard-Bel Air-Lapras... 3 juin
Zodiaque 12 juin à 18H
Vissenty et Lombardière 20 juin à 18H
Bernaudin 21 juin à 18H
( la réunion pour le centre ville a eu lieu le 5 mai)
Serge Plana
Social-Eco - le 10 Janvier 2013 Éditorial Mise en garde par Par Jean-Emmanuel Ducoin
Il y a décidément quelque chose d’étrange dans la gestion économique et sociale de François Hollande. Peu importe le dossier. Que ce soit la volte-face à Florange ou le crédit d’impôt offert aux entreprises, la pseudo-réforme bancaire ou le fiasco de la « supertaxe » à 75 %, nous le constatons avec désolation : le pas en avant se transforme souvent en pas de côté, voire carrément en demi-tour assumé. Les exemples fourmillent tant et tant que le président donne maintenant le sentiment qu’il se trouve désarmé face aux manœuvres brutales des vautours de la finance et qu’il écoute beaucoup plus les patrons de la haute que les ouvriers ou les syndicalistes. Que deviennent les combats fondamentaux pour lesquels il a été élu ?
L’idéologie libérale est si prégnante qu’y accoler le mot « social » n’octroie pas un passeport de bonne gestion en direction des plus défavorisés. D’autant que les pressions ne manquent pas. Prenez le lourd dossier des négociations sur la "sécurisation de l’emploi". Voulu par le chef de l’État en personne et lancé en octobre, le chantier avait pour but que patronat et syndicats parviennent à un accord « historique ». Seulement voilà. Jamais avare dans la définition mécanique des intérêts de sa caste, la patronne du Medef, Laurence Parisot, a quasiment bloqué toute discussion sur la base même du périmètre de ladite négociation, à savoir la « sécurisation de l’emploi », qui n’en a plus que le nom ou presque, dévoyant son sens initial. Dans leur guerre de classe menée de longue date, mais qui, à la faveur de ces rencontres hebdomadaires, fut plus éclatante que jamais, les représentants du patronat ont en effet rabâché quelques principes jusqu’à épuisement des cerveaux : flexibilité, flexibilité, flexibilité ! Mais aussi : faciliter les licenciements ! Et également : déréglementer le droit du travail dans son ensemble ! Et encore : mobilité imposée, possibilité de restructurations sans plan social, fin du CDI. On en passe et des meilleurs…
Dans ce climat, il est difficile, sinon impossible, d’imaginer qu’un compromis « le plus large possible » soit signé – même si nous observerons avec attention l’attitude de la CFDT. Le ministre du Travail, Michel Sapin, a pourtant prévenu : « Un accord devra être trouvé d’ici vendredi. » Mais quel accord ? Autant le dire. Si François Hollande devait accepter et transformer en projet de loi un texte signé par le Medef et quelques syndicats seulement, l’histoire Antisociale avec un grand « A » serait au rendez-vous de ce gouvernement. Cela signifierait une capitulation supplémentaire et non des moindres ! L’enjeu de cette négociation est considérable : cette mise en garde n’a donc rien de formelle.
François Hollande s’est engagé à inverser la courbe du chômage fin 2013. L’objectif paraît si irréel au regard de la politique qu’il conduit qu’un changement de cap sera tôt ou tard à l’ordre du jour. Or, il y a deux manières de sortir de cette négociation sur le travail. Par le bas : elle vise à faire supporter aux salariés les conséquences d’une compétition sauvage par une précarisation sans limites. Par le haut : elle permet d’avancer sur le chemin d’une sécurité sociale professionnelle, avec une formation tout au long de la vie et le droit absolu de ne jamais être exclu de la solidarité financière. Autant d’idées économiquement possibles, socialement justes et humainement indispensables...
lundi 7 janvier 2013
Trois poids lourds du syndicat, dont François Chérèque, vont officiellement travailler pour le gouvernement. Des nominations qui peuvent faire polémique.
Troublant télescopage de nominations de syndicalistes CFDT dans les allées du pouvoir...
Dès lundi 7 janvier, François Chérèque, l’ex-secrétaire général du syndicat réformiste — qui a passé le témoin en novembre à Laurent Berger —, sera recasé dans l’une des nombreuses terres d’accueil que compte la République : l’Inspection générale des affaires sociales.
Nommé jeudi dernier par le gouvernement au rang d’expert de l’Etat, il sera chargé d’évaluer les politiques sociales afin d’éclairer la décision publique.
A 56 ans, il devrait également prendre à la mi-janvier la présidence de Terra Nova, fondation proche du PS. « Ce ne sera pas une annexe du PS », se défend-il. Selon nos informations, ce même jour, le 7 janvier, c’est une autre figure de la CFDT qui rejoindra officiellement l’équipe gouvernementale.
Lundi, l’ex-secrétaire nationale Laurence Laigo, un des anciens bras droit de Chérèque, va prendre son bureau de conseillère au cabinet de Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes et porte-parole du gouvernement. « Ses fonctions ne sont pas encore complètement arrêtées », laisse-t-on entendre au 35 de la rue Saint-Dominique.
Mi-décembre, elle avait annoncé à ses collègues syndicalistes son intention de quitter la confédération de Belleville, à la suite d’un désaccord sur ses fonctions dans la nouvelle organisation pilotée par Laurent Berger. Des liens étroits ont été tissés en coulisses avec Hollande
Deux « transferts » de poids qui, à coup sûr, vont alimenter les critiques sur une collusion apparente entre la CFDT et le gouvernement.
Jamais, pourtant, la centrale n’a affiché sa préférence pour tel ou tel candidat.
Au contraire, Chérèque avait même pesté publiquement lors de la campagne contre Bernard Thibault, qui avait rompu la sacro-sainte neutralité syndicale. Il n’empêche, des liens étroits avec François Hollande ont bien été tissés en coulisses depuis 2009 par Jacky Bontems, 61 ans, l’ancien bras droit de Nicole Notat puis de François Chérèque. Officiellement dégagé de tout mandat syndical, cet homme de réseau, adhérent au PS depuis 1970, a fait campagne pour le candidat socialiste et mobilisé son carnet d’adresses, jouant les intermédiaires pour « vendre » la méthode Hollande auprès des partenaires sociaux. Et d’assurer aussi le rôle d’interlocuteur privilégié à la CFDT...
Depuis septembre, Bontems est officiellement chargé de mission auprès de Matignon. Et dans quelques jours, il intégrera le Commissariat général à la stratégie et à la prospective. « Comment Laurent Berger va-t-il gérer ça ? Alors que les négociations sur la réforme du marché du travail ne sont pas bouclées, ça ne tombe pas au meilleur moment », s’inquiètent certains. « Ni soutien d’un gouvernement ni opposant politique », jurait dès son arrivée le successeur de François Chérèque, forcément fragilisé par ces nominations. Car en 1981, la lune de miel avec François Mitterrand avait coûté très cher à la CFDT.
Cinq cadres du syndicat avaient alors rejoint les cabinets ministériels, entraînant une véritable hémorragie d’adhérents : entre 12 et 15 % d’encartés en moins par an durant plusieurs années.
Auteur Gasté Catherine, Source Le Parisien Permalien
LUNDI 7 JANVIER 2013, 16:45
Communiqué de Presse
Déclaration de François Jacquart – Conseiller Régional
L’ Etat doit garder ses missions de solidarité avec les communes !
Dans le cadre de la future loi de décentralisation, le Gouvernement envisage sérieusement la disparition de 2 services de l’État, extrêmement utiles aux communes, notamment aux petites communes. Il s’agit de : • L’ Assistance Technique de l’État pour des raisons de Solidarité et d’Aménagement du Territoire - ATESAT -qui concrétisait la volonté de l’État d’apporter sa solidarité aux collectivités les plus modestes dans les domaines de la voirie, de l’aménagement et de l’habitat à travers un service public ne relevant pas du droit commun de la concurrence, adapté et efficace dans un département rural comme le nôtre. • L’Application du Droit des Sols – ADS - permettait aux communes et communautés de communes qui le souhaitent de faire appel aux services de l’État pour instruire les documents d’urbanisme : permis de construire, déclarations préalables..., que ce soit en leur nom propre, ou bien au nom de l’État.
Ces 2 services disparaîtraient au profit de cabinets conseils privés où bien seraient compensés par les services du Conseil Général. Hors à ce jour, c’est la solidarité nationale, par le budget de l’Etat qui assure la solidarité territoriale.
Si le gouvernement persistait, Il va de soi que je ne pourrais être d’accord avec de telles décisions qui comme ce fut le cas lors de la RGPP, mettrait en cause l’égalité de traitement des communes, transféreraient vers le privé des activités utiles à l’intérêt général et ce afin de réduire la dépense publique, de la MAP ( Modernisation de l’action Publique) en pénalisant les communes ou les départements.
J’en appelle donc aux Députés et Sénateurs de l’Ardèche pour refuser d’un gouvernement de gauche, ce que nous avons combattu ensemble sous un gouvernement de droite.
J’en appelle aux élus municipaux pour qu’il prennent position afin de maintenir ses services en activité. Ils ont démontré leur efficacité au service des communes.
François JACQUART
Conseiller régional de l’Ardèche Vice Président du Syndicat Mixte de l’Espace de Restitution de la Grotte Chauvet le 07 JANVIER 2013 Référent Transport Ardèche Chargé d’une mission sur les services publics
Social-Eco - le 4 Janvier 2013 la poste
La Poste veut instaurer le tarif écologique comme la norme pour l’affranchissement du courrier. Les syndicats alertent : cela revient à légitimer les suppressions d’emplois.
La Poste veut la mort du timbre rouge. Les informations publiées par le mensuel 60 Millions de consommateurs semblent confirmer la volonté du groupe de faire disparaître le tarif rapide, à 0,63 centime, au profit de la lettre verte, à 0,58 centime. Dans une note, un directeur des ventes de la région Rhône-Alpes donne des instructions claires en ce sens à ses vendeurs. « L’offre verte doit être vendue à nos clients en offre de base sans explication. » Il exige aussi « l’arrêt immédiat des commandes de carnets autocollant rouges », pour atteindre immédiatement l’objectif de « 30 % » de lettre verte et « rapidement 50 % ».
Ce produit phare de La Poste a été lancé en octobre 2011, sous un prétexte écologique, vantant une baisse de 30 % des émissions de carbone par rapport à celles d’un courrier délivré en 24 heures. Si La Poste a affirmé à l’AFP qu’il « n’y avait pas de directive nationale », déjà en février, l’Arcep, l’autorité de régulation des communications électroniques et des postes, avait demandé au groupe de « remédier » à « des problèmes constatés », comme le manque d’accès à la lettre prioritaire en automate. Bernard Dupin, administrateur CGT, confirme que « la direction a des discours récurrents pour dire que les usagers ne sont plus attachés à recevoir leurs lettres le lendemain ! Pourtant, le J+1 est toujours la règle à La Poste, comme la distribution du courrier 6 jours sur 7 ». Faire du J+2 ou J+3 la nouvelle norme pour la réception du courrier revient à légitimer les suppressions d’emplois de facteurs et le découpage de leurs tournées. Surchargés de travail, ces derniers ne peuvent parfois pas tout distribuer du jour pour le lendemain. « Cette lettre verte donne à La Poste une marge de manœuvre pour restructurer », poursuit Bernard Dupin. En dix ans, 80 000 emplois ont été supprimés, d’après les syndicats. Le malaise social a même conduit des postiers au suicide en 2012. Pour Régis Blanchot, administrateur SUD PTT, c’est une évidence : « La Poste dit que, grâce à cela, il y aura moins de travail de nuit dans les centres de tri, que c’est mieux pour la santé des gens et, au passage, elle fait disparaître des postes. » Cécile Rousseau
Les patrons d’Irisbus et de Plastic Omnium tiennent le langage du Medef. Ils veulent réduire le coût du travail pour être plus compétitif et sauver l’emploi !
C’est une imposture de plus. En Espagne le coût du travail est plus bas qu’en France et il y a plus de chômeurs. La réduction de la TVA dans l’hôtellerie n’a pas créé les emplois promis. L’Allemagne est plus compétitive que nous dans l’industrie malgré un coût salarial plus élevé.
Le travail n’est pas un coût, c’est une richesse. Les charges sociales (145 milliards €) ne sont pas des coûts, c’est du salaire mutualisé gagné par les travailleurs. Les charges sociales patronales n’existent donc pas. Ce qui ruinent l’économie c’est le capital. Chaque année 309 milliards € vont aux actionnaires et aux banques pour rembourser les dettes.
Des meilleurs salaires c’est nécessaire pour la relance économique. Les communistes annonéens dénoncent le chantage patronal à Irisbus, à Plastic Omnium…ou ailleurs.
Ils regrettent que le gouvernement Ayrault tienne un langage similaire. Non monsieur le Député, le rapport Gallois n’apporte aucune solution sociale efficace.
Les communistes proposent :
une loi contre les licenciements boursiers.
la taxation des revenus du capital, des transactions financières
une banque publique qui prête à des taux réduits pour l’emploi et la formation
la taxation des productions délocalisées
la baisse des salaires patronaux élevés.
Les communistes annonéens rappellent que la réquisition d’entreprises de patrons qui œuvraient contre le Pays a donné d’excellents résultats à la fin de la guerre (Lafarge). Dommage qu’elle ait été arrêtée par un ministre socialiste !
Les communistes annonéens pensent que les salariés méritent mieux. Ils les appellent à ne pas accepter des sacrifices… inutiles pour leurs emplois, leur qualité de vie et l’économie française.
PCF section d’Annonay Satillieu Serrières Vocance
Pour la section :F. Bonnet
Avant les vrais premiers vœux de François Hollande à l’Élysée, lundi prochain, les vœux parodiques du PCF rappellent quelques engagements non tenus du candidat, et pour certains même abandonnés. Sur fond de rires enregistrés qui font de moins en moins sourire à mesure que défilent des extraits de meetings ou d’interviews du candidat Hollande, le PCF égrène les bonnes résolutions oubliées. La culture sera "sanctuarisée ", promis-juré, affirmait le candidat socialiste. Ce sera avec un budget en baisse de 4,3 %, souligne le PCF.
Santé, droit de vote des étrangers " promis depuis trente ans, reporté depuis trente ans ", tout tout y passe. La hausse de la TVA, forcément " injuste" dans la bouche d’un candidat en campagne, débute l’année à un taux en augmentation de 3 %. Le futur "Moi, président… " promettait encore l’instauration de la proportionnelle aux législatives, à l’arrivée, la dose de proportionnelle pourrait s’établir à… 10 %. " C’est ça la démocratie ? " s’insurgent les auteurs de la vidéo mise en ligne hier.
Un sort particulier est réservé à la fameuse phrase prononcée lors du premier grand meeting de la campagne, au Bourget : " mon véritable adversaire, scandait alors François Hollande, il n’a pas de nom, il n’a pas de visage, pas de parti, il ne sera pas élu, et pourtant il gouverne, cet adversaire, c’est le monde de la finance ". Recrudescence de rires enregistrés pour cette phrase qui fut la plus populaire de sa campagne, cet " adversaire " à qui l’on fait cadeau de 20 milliards d’euros de crédit d’impôt, quand les plans sociaux s’abattent littéralement sur l’image d’un président, submergé peu à peu par les annonces de suppressions d’emplois chez PSA, Bouygues Telecom, Thales, Doux… " 1 500 emplois sont détruits en France chaque jour, et ça ne nous fait pas rire ", conclut le PCF. Le slogan "Le changement, c’est maintenant" s’en trouve grignoté un peu plus à chaque fois, jusqu’à ce qu’il n’en reste… rien.
Clips vidéo à voir sur :
Tous nos meilleurs voeux 2013 de bonheur, de santé, pour un monde meilleur : de paix, de justice, plus solidaire, plus fraternel.
que 2013 soit une année de conquêtes pour le progrès social et la justice sociale... ce qui ne peut être que le fruit de luttes.
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